Je
suis dans la joie de me retrouver encore avec vous bien-aimés qui me
lisent et vous salue au nom de notre Seigneur et Sauveur
Jésus-Christ. Alors
que je méditais sur le message à partager avec vous par rapport aux
temps de la fin, je suis convaincu de vous parler du « premier
amour ».
Voici
ce que nous dit Apoc2, 4 : « Mais
ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier
amour. »
Le
verset s’inscrit dans le contexte d’une lettre que Jésus, par le
biais de son serviteur Jean, envoie à l’Eglise d’Ephèse. Cette
dernière fut évangélisée par l’apôtre Paul lors de son
troisième voyage missionnaire, quand il y passa trois ans, Ac19,
8-20, et Dieu
accomplit de puissants miracles qui entrainèrent un plus grand
réveil spirituel dans cette ville idolâtre. Les gens s’attachèrent
au Seigneur et une grande église débuta dans la ville.
Quand
l’apôtre leur écrivit une épitre plus tard, il la clôture en
ces termes : « Que
la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ
d’un amour inaltérable ! »,
Eph6, 24.
Mais
hélas, plus tard encore, Dieu est en train de reprocher à cette
Eglise, qui travaillait beaucoup, persévérait et discernait même
les faux-enseignants (Apoc2, 1-7), du manque du premier amour. La
bible compare la relation que Dieu entretient avec les croyants aux
liens de mariage, Eph5,
25-27 ; Jer2, 2.
En effet, le véritable amour entre mariés se caractérise par le
désir et la joie d’être et de rester ensemble, communiquant et
communiant avec enthousiasme. Evidemment, dans notre société
caractérisée par l’instabilité conjugale et un taux de divorce
élevé, rares sont les foyers qui connaissent la joie de vivre
ensemble.
De
la même manière, cette triste réalité caractérise les relations
entre Dieu et les croyants des derniers temps. Ils n’ont plus la
joie de vivre la communion avec Dieu ou de communiquer avec lui par
la prière et la méditation soutenue de la Parole. Ils sont séparés,
éloignés et même divorcés d’avec Dieu. Ils n’ont plus cet
enthousiasme de vivre l’évangile et de le partager avec les
autres. Ils ont déjà un amour altéré, formaliste. Ils ne sont
plus fiers d’être enfants de Dieu et tendent à copier, à se
conformer au siècle présent tout en restant dans les églises.
Dieu
est en train de reprocher à cette chrétienté stérile, formaliste
des derniers temps l’abandon du premier amour. Où sont ces
vaillants chrétiens qui confesseraient avec Paul : « Car
j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les
dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les
puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature
ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en
Jésus-Christ notre Seigneur. »,
Rom8, 38-39.
Consacrons-nous
de nouveau au Seigneur et aimons-le de tout notre être, Mat22, 37,
sans réserve ni honte et la grâce de Dieu sera continuellement avec
nous !
Que
Dieu vous garde !
FRERE
IYAKAREMYE PROSPER
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