Les temps de la fin - Série 42



Par le Fr. Iyakaremye Prosper

Je suis dans la joie de me retrouver encore avec vous bien-aimés qui me lisent et vous salue au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Alors que je méditais sur le message à partager avec vous par rapport aux temps de la fin, je suis convaincu de vous parler du « premier amour ».

Voici ce que nous dit Apoc2, 4 : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. »

Le verset s’inscrit dans le contexte d’une lettre que Jésus, par le biais de son serviteur Jean, envoie à l’Eglise d’Ephèse. Cette dernière fut évangélisée par l’apôtre Paul lors de son troisième voyage missionnaire, quand il y passa trois ans, Ac19, 8-20, et Dieu accomplit de puissants miracles qui entrainèrent un plus grand réveil spirituel dans cette ville idolâtre. Les gens s’attachèrent au Seigneur et une grande église débuta dans la ville. 

Quand l’apôtre leur écrivit une épitre plus tard, il la clôture en ces termes : « Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable ! », Eph6, 24.

Mais hélas, plus tard encore, Dieu est en train de reprocher à cette Eglise, qui travaillait beaucoup, persévérait et discernait même les faux-enseignants (Apoc2, 1-7), du manque du premier amour. La bible compare la relation que Dieu entretient avec les croyants aux liens de mariage, Eph5, 25-27 ; Jer2, 2. En effet, le véritable amour entre mariés se caractérise par le désir et la joie d’être et de rester ensemble, communiquant et communiant avec enthousiasme. Evidemment, dans notre société caractérisée par l’instabilité conjugale et un taux de divorce élevé, rares sont les foyers qui connaissent la joie de vivre ensemble.

De la même manière, cette triste réalité caractérise les relations entre Dieu et les croyants des derniers temps. Ils n’ont plus la joie de vivre la communion avec Dieu ou de communiquer avec lui par la prière et la méditation soutenue de la Parole. Ils sont séparés, éloignés et même divorcés d’avec Dieu. Ils n’ont plus cet enthousiasme de vivre l’évangile et de le partager avec les autres. Ils ont déjà un amour altéré, formaliste. Ils ne sont plus fiers d’être enfants de Dieu et tendent à copier, à se conformer au siècle présent tout en restant dans les églises. 

Dieu est en train de reprocher à cette chrétienté stérile, formaliste des derniers temps l’abandon du premier amour. Où sont ces vaillants chrétiens qui confesseraient avec Paul : « Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. », Rom8, 38-39. 

Consacrons-nous de nouveau au Seigneur et aimons-le de tout notre être, Mat22, 37, sans réserve ni honte et la grâce de Dieu sera continuellement avec nous !
Que Dieu vous garde !

FRERE IYAKAREMYE PROSPER

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