Les temps de la fin - Série 41


Par le Fr. Iyakaremye Prosper

Je vous salue bien-aimés en vous souhaitant joyeusement la grâce et la paix de notre Seigneur ! Que Dieu continue à nous apprendre comment le craindre et l’honorer ces derniers temps si mauvais.

Je voudrais partager avec vous un petit sujet s’intitulant : La piété nous amène à chercher plus le spirituel que le matériel.

Alors que ces derniers temps se sont spécialisés dans des concepts tels que «  problèmes, crises, pandémie, épidémie, impasse, dévaluation monétaire, insécurité, etc., »tout exprimant les défis que l’homme est appelé à relever, il est difficile (mais non impossible), dans un contexte pareil de se préoccuper de ce qui n’est pas matériel. Ceci est d’autant plus grave que même certains enseignants de la Parole vont jusqu’à nous prêcher qu’un enfant de Dieu ne peut jamais être malade, connaître une forme de pauvreté matérielle quelconque…

De tels messages conduisent les ouailles de ces prédicateurs à rechercher plus le matériel que le spirituel. Ecoutons, avant de continuer, Dieu nous parler : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. », Mat6, 33 ; « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. », Col3, 1.

Est-ce que je vais dire que l’enfant de Dieu, pieux, ne doit plus chercher son pain quotidien ?que Dieu ne guérit pas les maladies ? que l’homme pieux doit être pauvre matériellement ? Loin de moi de telles pensées !

Mais plutôt que dans tout ce que nous traversons, le niveau de vie que nous avons, l’état de santé que nous avons, la piété de l’enfant de Dieu le fait chercher, premièrement, prioritairement, la vie spirituelle en abondance. Ceci est d’autant possible que la vie spirituelle peut continuer à émerger tout en vaquant aux activités quotidiennes.
Tout en cherchant comment faire face aux réalités existentialistes, l’homme ne devrait aucunement oublier son identité chrétienne. Le constat amer est que ces derniers temps, l’homme cherche à avoir tout ce qui est matériel à n’importe quel prix afin de satisfaire ses besoins souvent motivés par l’égoïsme.

Même dans la maladie, la nudité, la souffrance de tout genre, le chrétien, le pieux, devrait confesser fermement qu’il n’y a rien qui le séparera de l’amour de Dieu, Rom8, 38-39.
Je crois que le juste n’est point abandonné ni sa postérité mendiant le pain, Ps37, 25, que Christ a porté nos maladies à la croix et que par ces meurtrissures, nous sommes guéris, Es53, 5 ; mais je crois aussi qu’il est insensé de gagner tout le monde et perdre sa vie de façon éternelle, Mat16, 26 : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? »

Avant de vous quitter, je voudrais simplement dire que vous ne devez pas vous contenter du manger et du boire mais plutôt vous souvenir que comme l’homme ne vit pas seulement du pain, vous avez besoin de rechercher la communion permanente et dynamique avec Dieu qui assure un bonheur véritable et éternel expérimenté dès ici-bas indépendamment des circonstances dans les quelles on se trouve.
A bientôt !

FRERE IYAKAREMYE PROSPER

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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