Je
suis toujours heureux de vous retrouver pour partager avec vous ce
message auquel je vous convie encore une fois.
Je
rappelle que nous sommes en train de méditer sur la
vie de prière
car les derniers temps que nous vivons nécessitent qu’on ait du
temps pour être en intimité avec Dieu afin d’être revêtu d’une
puissance de tenir jusqu’au bout.
Deux
principes t’aideraient à mener de façon privilégiée une vie de
prière :
1°.
On
ne manque jamais du temps pour les priorités de la vie.
Dans
notre programme journalier, il existe de petites choses, certaines
importantes, pour lesquelles nous réservons inlassablement du
temps : le sommeil, le manger et boire, les visites de genres
divers, les deuils, les matchs, les réseaux sociaux, la toilette de
notre corps,…
D’une
manière parfois spontanée, nous nous retrouvons « obligés »
de répondre à ces programmes selon la valeur qu’on leur donne.
L’idée, ici, est que, pour pouvoir mener une vie spirituelle
victorieuse et abondante, nous avons besoin d’insérer, de façon
priorisée et régulière, la prière dans nos programmes. La prière
est non seulement nécessaire
mais aussi indispensable,
ce qui revient à dire que nous ne devons pas manquer du temps pour
prier comme nous n’en manquons jamais pour manger, boire…
Daniel
est un homme type en cela, « Lorsque
Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison,
où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la
direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à
genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait
auparavant »,
Dan6, 10.
Quelques
remarques se dégagent de ce texte :
- Les moments étaient très difficiles pour Daniel et il risquait même de perdre sa vie en n’adorant pas Darius comme l’indiquent les versets précédents : n’est ce pas que nous aussi nous vivons des moments où nous devons choisir entre témoigner pour le Seigneur ou le trahir ?
- Il ne se découragea pas pourtant face à cette menace de mort : il tirait, en effet, la force du lieu secret, de la prière ;
- Daniel ne se mit pas à prier dès qu’il vit les moments difficiles arriver ; au contraire, il en avait l’habitude.
- Le secret de ses bénédictions résidait à genoux : en effet, l’expression hébreu pour se mettre à genoux peut avoir le sens de bénédictions.
Nous
devons, frères et sœurs, nous engager pour une vie de prière
indépendamment de tous les prétextes qui peuvent y avoir. On ne
manque jamais du temps pour ce qui est vital. Nous avons à choisir
donc. Face aux réalités liées au manque de temps, apprenons à
prier comme Moïse : « Enseigne-nous
à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à
la sagesse »,
Ps90, 12 et rachetons
le temps, car les jours sont mauvais,
Eph5, 16.
A
nous le choix et la décision !
Pour
le deuxième principe, à bientôt !
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