Les temps de la fin - Série 30



Frère Prosper Iyakaremye

Bien-aimés, je vous salue au nom de notre Seigneur Jésus Christ et suis très heureux de vous retrouver encore une fois.

Nous sommes en train de méditer sur les temps derniers où nous visons à rappeler à l’Eglise combien les temps que nous vivons  sont difficiles, dangereux et dévorant spirituellement. Dieu m’a mis à cœur d’alerter l’Eglise pour qu’elle sache le temps où nous sommes.

Un autre signe des hommes de la fin est l’amour des plaisirs. Voici comment le texte biblique dit : «  traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, », 2Tim3, 4..
Ces derniers temps, les hommes sont devenus tellement sensuels qu’ils n’ont pas même le temps d’exprimer leur amour envers Dieu.

Le plus grand commandement que Jésus donne s’annonce ainsi : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. », Mat22, 37. En comparant ces deux versets, on se rend compte combien l’objet d’amour n’est le même. Dans le premier verset, ce sont les plaisirs alors que dans le deuxième, c’est Dieu qui est en train de réclamer d’être aimé.

L’homme est appelé à être totalement engagé pour Dieu : de tout don cœur, de toute son âme et de toute sa pensée. Le mal est que dans ces derniers temps, les hommes en général et les chrétiens en particulier (malheureusement) manifestent un attachement à d’autres choses que Dieu, précisément ici les plaisirs.

C’est ainsi que s’explique la prostitution spirituelle quand l’homme, en fiancé de Jésus( « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible », Eph5, 25-27 ; 2 Cor11, 2 où Paul dit qu’il a fiancé l’Eglise à Christ) n’est plus attaché à lui, ne se consacre plus à lui.
Le gros de son temps est dédié à d’autres choses que Dieu. Ça fait toujours souffrir quand on aime quelqu’un qui ne t’aime pas en retour.
Les chrétiens des derniers sont plus attachés aux choses sensuelles qu’aux choses spirituelles, plus aux futilités qu’aux choses éternelles. L’homme moderne est hédoniste et ne pense qu’au présent et presque jamais à l’éternité. Le diable s’est arrangé pour distraire l’homme avec tout ce qui est sensuel, luxure à telle enseigne qu’il n’a plus le temps de penser à Dieu.

Le plus grand mal est que tel état même de la plupart des chrétiens. Quelle honte pour notre Seigneur !
Ne serait-il pas urgent de redéfinir nos priorités et savoir que négliger l’éternité n’annule point sa réalité ? Que c’est dommage que, tout en se réclamant de l’Eternel, les chrétiens semblent ne pas vivre selon les perspectives éternelles ! Il est temps de se ressaisir et ne pas se laisser devenir victimes de ces derniers temps sauvages et destructeurs spirituellement !
A bientôt !


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