Deux anciens missionnaires au Burundi nous parlent.


Entretien de la Parole de Paix et de Réconciliation avec deux Pasteurs de Suédois:
Henry Stålgren et Olof Djurfeldt
Par Hilaire Nininahazwe

Sur la Photo: Le Couple Anna Karin et Henry Stålgren

Question: Hilaire Nininahazwe

Bonjour,
Je suis très heureux de vous rencontrer,
voulez-vous vous présenter frère, comment vous appelez-vous, d’où venez-vous?

Réponse: Henry Stålgren

Bonjour frère, je m’appelle Henry Stålgren et je viens de la Suède.
Je pense que la question qui vous intéresse concerne nos années au Burundi. Je peux vous dire que mon épouse et moi, mon épouse s’appelle Anna Karin et mon nom c’est Henry Stålgren. Nous sommes arrivés au Burundi pour la toute première fois en 1965. Nous avons travaillé en tant que missionnaires. On m’a confié la tâche de Directeur de l’Ecole Normale de Kiremba et mon épouse qui était infirmière s’occupait des élèves.

Le Burundi, c’est un pays que nous aimons beaucoup. Déjà lors de notre arrivée, nous avons constaté l’existence des tensions politiques, des tensions très dures. En 1972 cela a vraiment éclaté et dans tout le pays il y a eu des gens qui ont été malheureusement tuées, des personnes innocentes. Ceci s’est passé notamment à l’Ecole Normale de Kiremba. On a compté au total deux cents mille morts et cela nous a fortement touché.

Question: Hilaire Nininahazwe

Vous avez été missionnaire au Burundi, vous avez aimé le Burundi, vous aimez toujours le Burundi est-cela qui a motivé votre déplacement jusqu’à Bruxelles pour participer à convention organisée par les chrétiens Burundais ?

Réponse: Henry Stålgren

Biensûr, c’est l’amour pour le Burundi et les Burundais.

Question: Hilaire Nininahazwe

La Suède, votre pays a apporté le réveil au Burundi dans les années 1930. Quel est le sentiment que vous éprouvez maintenant lorsque vous regardez le Burundi ?

Réponse: Henry Stålgren

Nous avons vu les événements de 1972 et les autres événements très douloureux que le Burundi a connus, et dernièrement treize ans de guerre civile. Heureusement la paix est revenue au Burundi il y a quelques mois bientôt une année et nous en sommes très contents et reconnaissants envers le Seigneur. Ce que je voudrais souligner c’est que dans tous ces événements, depuis notre arrivée, 72 y compris, les églises n’ont jamais perdu le courage. Elles ont toujours travaillé et nous admirons beaucoup les leaders et les pasteurs Barundi et tous les autres qui collaborent avec eux c’est à dire les églises du Burundi, les églises de Pentecôte. Ils ont un feu en eux que rien ne peut éteindre.

Question: Hilaire Nininahazwe

Si je comprends bien la Suède a prié pour le Burundi avant les années 1930, est-ce que dans votre église vous priez toujours pour le Burundi?

Réponse: Henry Stålgren

On le fait, on le fait. Bien entendu nous travaillons avec plusieurs pays différents. Ce que nous voudrions souligner maintenant, nous prions pour le Burundi mais nous souhaiterions que les Barundi prient pour nous. Nous savons qu’il y a un réveil extraordinaire au Burundi et en Afrique centrale tandis qu’en Europe notamment en Suède et en Belgique, il n’y a plus de réveil malheureusement. C’est pour cela que nous demandons et insistons sur cela, il faut nous aider dans la prière pour que le réveil revienne dans nos pays.

Question: Hilaire Nininahazwe

Vous avez 74 ans, vous appartenez pratiquement à la génération de Moise et nous les Josués, quel conseil nous donneriez-vous ?

Réponse: Henry Stålgren

Il faut jamais perdre le courage, il faut rester fidèle. Il faut rester fidèle. Le Seigneur est toujours avec vous, Il est le même, hier, aujourd’hui, et éternellement. Il ne faut jamais, jamais perdre le courage. Quant aux difficultés, on en a eues et il y en aura. C’est cela la vie ici sur terre.

Question: Hilaire Nininahazwe

Merci, Pasteur Henry Stålgren

Question: Hilaire Nininahazwe

Bonjour frère, voulez-vous vous présenter ?

Réponse: Olof Djurfeldt

Mon nom c’est Olof Djurfeldt, je suis suédois. J’ai été missionnaire en Afrique pendant un terme, c’était depuis 1959 jusque en 1962. D’abord au Congo ensuite au Burundi....

Première partie


- à suivre-

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour.
Je suis intéressé par ces deux anciens missionnaires suédois au Burundi.
J'ai été élève à Kiremba mais je ne connais pas beaucoup sur l'historique de la mission protestante. Peuvent ils m'en expliquer?

Anonyme a dit…

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Anonyme a dit…

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Sandro Heckler