Les temps de la fin - Série 43

Par le Fr. Prosper Iyakaremye

Nous donnons toute la gloire à notre Seigneur qui nous donne cette grâce de nous retrouver et vous saluons au nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Je partagerai avec vous un message autour d’un thème « la puissance de la croix »

La Bible déclare : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! », Gal6, 14.

Alors que l’Eglise de Galate était en proie aux enseignements des croyants juifs qui les enseignaient qu’ils devaient ajouter à l’évangile la pratique de bonnes œuvres, Paul donne, dans la conclusion de l’épitre, cette éloquente déclaration sur la puissance de la croix de Jésus.

La croix nous rappelle bibliquement l’œuvre que Jésus a accomplie pour nous en mourant ignominieusement à notre place afin que nous puissions être sauvés, délivrés de l’emprise du péché. C’était la mort de la croix, Phil2, 8 : « et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. ».

 Cette mort était réservée aux maudits de la société. Jésus a donc pris nos malédictions afin que nous puissions bénéficier de toutes les bénédictions divines, «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois », Gal3, 13. 

La foi simple en cette œuvre que Jésus a accomplie sur la croix nous change radicalement. Il nous suffit de nous reconnaître pécheurs et inviter Jésus pour nous pardonner et nous donner une vie nouvelle, et le miracle se produit, celui que nous appelons la nouvelle naissance, le salut. Et toute vie chrétienne authentique doit commencer par cette étape. Il n’y a aucune autre alternative. 

Malheureusement, il me semble que les chrétiens des derniers temps ont la confusion de penser qu’être membre d’une confession chrétienne serait synonyme de « être sauvé » ; néanmoins, le baptême n’est pas égal à la régénération mais en est seulement le témoignage.

Laisse-moi terminer en te posant une question directe et personnelle : « As-tu laissé la croix puissamment agir en toi en acceptant Jésus pour qu’il sauve ta vie et règne sur toi ?». Aussi longtemps que tu n’as pas encore fait cette expérience, sache purement et simplement que tu n’es qu’un pécheur  toujours sujet à la condamnation éternelle! 

Que Dieu t’instruise davantage !

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